À propos

Qui sommes nous, qui suis-je ?

Je déteste ces questions ! 

Franchement qui aime se regarder le nombril comme une mappemonde et ne parler qu’à la première personne. 

L’important n’est-il pas ce que nous faisons chaque jour et non pas ce que nous avons fait. Et d’ailleurs seul nous ne faisons rien.

Hélène Lacore Kamm

Hélène Lacore Kamm

À 20 ans je me voyais et me rêvais danseuse, mon père : PFAT le grand écart allait être périlleux, et ni l’un ni l’autre ne se sont fait.

À 30 ans, rien ni personne ne m’impressionnait, si je me croisais aujourd’hui je ne me supporterais pas plus de 5 minutes. Une vraie peste ! Mieux vaut se l’avouer avant que d’autres ne le disent. 

À 40 ans, le fiel qui coulent des bouches dans les médias a calmé mes ardeurs jusqu’à me mettre à terre et la vie s’est chargé d’y ajouter quelques “ stop”.

Pour éclairer les esprits curieux tout en résumant au maximum: de la radio beaucoup de radio, des centaines d’interviews des très bonnes mais aussi des très mauvaises, des images à foison, des noms sous la lumière qui m’ont fait confiance : Loïc Louvel, Eric Hauville, Thierry Ardisson, Gérard Louvin, Michel Drucker, Marc Garcia, Jean François Didelot et j’en oublie beaucoup. Des radios, des télévisions, jusqu’à l’indépendance, la liberté : HLK prod.

À 50 ans, j’ai intégré au plus profond de moi que la vie est fragile et chaque jour donné à vivre est un cadeau, que sans échange, sans respect rien n’est possible.

La langue française possède un mot magnifique qui tombe souvent dans l’oubli : merci.

Merci c’est comme je t’aime, c’est la plus belle marque de respect à autrui.

Alors merci d’avoir pris le temps de lire ces quelques lignes. De vous arrêter sur ce site, sur ces images, sur ces films, sur ces photos qui sans nul doute vous diront qui nous sommes, qui je suis…

Et ce qui est bien c’est que le voyage n’est pas fini, à moins que Dieu n’éclate de rire…

Maroussia Ode Peyraud

Maroussia Ode Peyraud – MOP – Partenaire HLK

À 18 ans , j’ai quitté mon Ardèche natale pour partir à la conquête de la capitale.

Et je chantais « À 18 ans, J’ai quitté ma province, bien décidé, à empoigner la vie, Le coeur léger, et le bagage mince, j’étais certaine de conquérir Paris »

Je travaillais dans un restaurant parisien, rêvant un jour de vivre de ma passion : l’image. C’était plutôt vague, plutôt flou, mais une petite voix me disait: “un jour, ça viendra”.

Il y a des rencontres qui changent une vie, Helene Lacore Kamm en fait indéniablement partie.

J’avais 20 ans quand je l’ai rencontrée.

J’ai sonné à sa porte avec en tête simplement l’idée de discuter avec quelqu’un qui connaissait ce qui me faisait vibrer, qui savait qui était Robert Doisneau, Capa, Dali, Renoir…

Ayant grandi avec une mère peintre et un père architecte, l’image, qu’elle soit dessinée, capturée, peinte ou sculptée, reste la même et mon amour en ce domaine est toujours un puit sans fond.

La première chose qui m’a frappé chez Helene ? Sa voix.

Et c’est avec cette dernière, qu’elle a commencer à me raconter.

Son parcours, sa vie, ses passions. Étant au début très impressionnée et de nature extrêmement sensible, je n’ai pu surtout qu’être traversée par son humanité, son engagement et surtout son amour des autres. J’étais comme un buvard qui absorbait chaque récit de documentaire, d’interview…

Moi qui étais depuis deux ans seule à Paris, dans cette ville immense, je cherchais un peu mon chemin.

Hélène, qui est très clairvoyante, elle a su me tendre la main au moment où j’en avais le plus besoin.

Un jour où elle était en montage, elle dit « prends une chaise, assieds-toi et regarde »

De ce jour, je suis restée assise peut-être plus de six mois à l’observer sculpter ses images. Car au-delà de l’aspect très technique du logiciel de montage, c’était de la création pure !

Un an plus tard, elle m’a emmené sur mon premier tournage de documentaire et pas des moindres, 72h d’immersion dans le métro parisien au sein d’une équipe de nettoyage de nuit.

Une première expérience très riche en émotions, qui m’a permis de comprendre toute la dimension de son engagement humain.

Je m’y suis sentie bien et complètement à ma place.

3 ans plus tard, avec son soutien sans faille, je passais mon diplôme de monteuse à l’Ina.

Sans son expérience, ses conseils et ma determination à travailler à ses cotés, la tâche n’aurait sûrement pas été la même.

Cela fait six ans aujourd’hui que nous faisons route ensemble et que l’univers de HLK Prod fait partie intégrante de ma vie.

Pour rien au monde je n’échangerais ma place.

Au-delà de faire ce que j’aime, au-delà certes, de la difficulté du travail, j’ai trouvé à ses cotés, un métier, mon métier.

Et puis surtout une humanité et un engagement qu’il me serait impossible de trouver ailleurs…