Paris c’est fini
Permettez que j’emprunte à une chanson des années 60 quelques mots.
On a les références musicales de son âge, j’assume et que les mauvaises langues fassent silence je n’étais pas née, enfin très peu…
Paris c’est fini et dire que c’était la ville de mon premier amour…
Nombreux sont ceux – à toutes les époques – qui ont rêvé de conquérir Paris.
Paris l’une des plus belles villes au monde !
Paris, sa tour Eiffel, ses champs Elysées, ses grands magasins, ses musées, ses théâtres, ses rues animées, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit.
Paris son métro aussi… Bon pour des raisons de calme social, je ne ferai aucun commentaire sur le métro de Paris.
Bref la liste est longue, interminable, inoubliable.
Et bien vous savez quoi ? Ras la casquette de Paris.
Y vivre en gardant son calme est un défi de chaque instant.
Il faut pratiquer de façon intense la zen attitude, additionnée quotidiennement à la pratique de quelques sports: cardio, rameur, boxe ? oui, aussi, si l’envie s’en fait sentir.
Mais Paris c’est magique !!!
Non, je ne dis pas tout et son contraire.
Paris c’est magique, quand on y passe quelques jours à flâner, seul ou en amoureux ou entre copines.
Paris c’est magique, quand votre porte monnaie ne ressemble pas à une peau de chagrin.
Paris c’est magique quand vous avez le temps de voir Paris.
Avoir le temps c’est peut-être l’expression la plus malmenée dans la capitale.
Avez-vous remarqué que tout le monde à Paris est pressé, ça marche vite, très vite, tout en pratiquant une marche instinctive. Je m’explique : les pieds foulent l’asphalte mais les yeux sont rivés sur l’écran du smartphone.
Donc tout obstacle au sol ou aux alentours du marcheur sont ignorés et tant pis pour les conséquences multiples et variées.
Très fâcheux pour les pieds qui rencontreront d’autres pieds et là bien sûr il n’y aura aucune excuse qui s’en suivra.
Car à Paris on ne dit pas pardon, ni excusez-moi, ni même bonjour, merci, au revoir, on n’a pas le temps !
Bah non ! À Paris tout le monde est sur le point de faire une opération à coeur ouvert, c’est super important.
À Paris, il faut aller d’un point A à un point B le plus rapidement possible, maintenir une vitesse de déplacement digne d’un avion supersonique.
Mais vouloir ressembler au petit frère du Concorde cela demande de l’entrainement et une certaine omission dans les relations humaines, c’est une course qui se fait seul.
Et voilà le mot est lancé : la solitude, deuxième particularité de la capitale.
Pour l’anonymat c’est la ville idéale, ni vu, ni connu.
Heureusement Paris n’est pas la France …
Des questions ? Pas de questions ? Non un déménagement !