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Haut comme trois pommes à genoux, à l’heure où les Chupa Chups et les Malabars ont un doux goût d’interdit, nous avons pu rêver d’être invisible...

Haut comme trois pommes à genoux, à l’heure où les Chupa Chups et les Malabars ont un doux goût d’interdit, nous avons pu rêver d’être invisible.

À l’âge adulte, lorsque cela se produit sans que nous l’ayons ni deviné, ni voulu, tant nous sommes de chair et de sang visibles, l’impression peut être au-delà du compréhensible.

Après une immersion de six mois dans le métro parisien en tant qu’ouvrier nettoyeur, en travaillant chaque nuit aux cotés de ceux qui nettoient sans relâche notre incivilité, j’ai su ce qu’ « être invisible « pouvait faire ressentir. 

Dans un monde où nombreux sont ceux qui n’ont de cesse de rechercher la lumière, j’ai appris, à tous les temps et par tous les temps, auprès de ces hommes le mot : humilité.

Aujourd’hui comme hier, je les salue respectueusement.